La Bibliothèque ouvre le 19 octobre !
La vaste campagne de travaux, confiée à l’architecte Loïc Julienne – Atelier Construire, vient de s’achever.
À partir du 19 octobre, les anciens lecteurs de la Médiathèque Musicale Mahler et de nouveaux passionnés pourront venir travailler dans des espaces de conservation et de consultation rénovés et augmentés. Ils disposeront de lieux de médiation, de rencontres et de pratique entièrement repensés.
L’objectif de ces travaux était de mettre le bâtiment aux normes d’un ERP (établissement recevant du public) et de l’adapter à l’accueil des personnes à mobilité réduite. Grâce aux dispositions testamentaires de Henry-Louis de La Grange, la bibliothèque bénéficie de 250 m² de surfaces supplémentaires pour ses activités.
La raison sociale de la Médiathèque Musicale Mahler pouvait laisser penser que l’ensemble des collections conservées était exclusivement dédié à Gustav Mahler ou à des compositeurs et interprètes qu’il aurait influencés. La diversité des quelque 40 fonds réunis n’était donc pas reflétée. En septembre 2020, le Conseil d’Administration a opté pour la raison sociale suivante : Bibliothèque musicale La Grange-Fleuret.
Il est en effet apparu que le terme de Bibliothèque était davantage valorisant pour la qualité des fonds réunis et qu’il favorisait l’harmonisation avec les deux bibliothèques de Royaumont, la Bibliothèque musicale François-Lang (nommée ainsi depuis 2007) et la Bibliothèque Henry et Isabel Goüin (nommée ainsi depuis 1984).
Il est par ailleurs apparu légitime de rendre hommage aux deux fondateurs de la Médiathèque Musicale Mahler, ce qui ne préjuge pas de l’orientation des fonds qu’elle réunit et va également dans le sens d’une cohérence avec Royaumont.
Une marque ombrelle commune a été choisie pour les trois bibliothèques : Bibliothèques Royaumont.
Le financement de ces travaux, qui représentent un budget de l’ordre de 3 millions d’euros, est assuré conjointement par le Fonds de la Grange-Fleuret abrité à la Fondation de France, le Ministère de la Culture (DGCA) et la Région Ile-de-France.
Le financement des équipements d’accueil et de médiation s’élève à près de 200 000 €. Il est assuré par la Ville de Paris, la Région Ile-de-France et les fonds propres de la BLGF.